Les transports en commun à Toulouse
Le vélo revient à la mode !
Le saviez-vous ? Aujourd'hui, on vend plus de bicyclettes que de voitures en Europe !
En 2012 les ventes de bicyclettes ont dépassé celles des voitures neuves dans 23 des 27 Etats membres de l’Union Européenne. En effet, les grandes villes développent de plus en plus leurs réseaux de transports par souci de l’environnement et pour améliorer le cadre de vie des citoyens.
Toulouse : ville étudiante... ville mobile ?
Cité étudiante, la "Ville Rose" propose depuis quelques temps nombres d'alternatives aux polluantes voitures afin de réduire le trafic. Ainsi grâce au réseau tisséo notamment, il est plus facile pour ses étudiants de se déplacer et ce, à moindre coûts.
Bus...
Les lignes de bus sont les plus nombreuses, on en dénombre maintenant 80, auxquelles s'ajoutent le réseau TAD (Transport A la Demande, ndlr), les navettes en centre-ville, les mobibus (pour les personnes à mobilité réduite) et les noctambus (transports de nuit).
Nés en avril 2012 à la suite d’une demande du Conseil de la vie étudiante, le but des noctambus est de ramener l’étudiant (ou le travailleur nocturne) chez lui dans les meilleures conditions. Ils desservent la plupart des cités universitaires et sont actifs du jeudi au samedi de 1h à 5h du matin.
Pour se déplacer le soir, il y a aussi neuf lignes de bus classiques ainsi que le métro qui fonctionnent jusqu’à minuit ou une heure du matin le week-end.
Métro, Tramway...
Le métro toulousain comporte deux lignes (A et B) qui se croisent au centre-ville à la station Jean Jaurès. La ligne A part de Balma-Gramont jusqu'à Basso-Cambo et la seconde dessert de Ramonville à Borderouge.
Très utilisé, il est donc plus long aux heures de pointes (à la sortie des bureaux ou en fin de semaine) mais, c’est tout de même un outil très utile pour se déplacer rapidement et écologiquement dans Toulouse.
Quant au tramway, il relie Aéroconstellation à Palais de Justice, et fait la jonction entre bus, métro et ligne de TER.
… et le vélo ?
Oui, quelle place pour les vélos dans tout ça ? Pas d'inquiétude, ceux qui ont des réticences à utiliser les transports en commun peuvent emprunter les VélôToulouse, équivalent des « Vélibs » parisiens, pour se déplacer à vélo dans toute l'agglomération.
253 stations couvrent la majeure partie de la ville et pas moins de 2400 vélos sont disponibles n'importe quand. Une fois la balade terminée, il suffit de déposer le vélo à la station la plus proche, chacunes d'entre elles étant séparées d'au maximum 300 mètres.
Merci Tisséo !
Toute cette mobilité « toulousaine » est accessible grâce au réseau Tisséo qui, en plus d'avoir offert une alternative efficace à la voiture, présente des coûts de transports très abordables avec la carte éponyme.
Voilà qui pourrait faire de la ville rose la championne des transports en commun du sud de la France et peut-être même à long terme... la numéro 1 de tout l'hexagone ?
Maïlys Olive, 30/01/2014
