top of page

  Qui n’a jamais ressenti ce « mal », cette sensation inconfortable qui vous tord le ventre, vous fait suer à grosses gouttes et vous indispose à longueur de journée ?

 

  Il est la bête noire de tous et aucun docteur n'est en mesure de vaincre définitivement le stress. En 2009, 40% des français se déclaraient stressés, pour diverses raisons (le travail, les problèmes financiers, la santé etc…) et 33% déclaraient que leur sensations de stress avait augmentée par rapport à l'année précédente. Pas de surprise face à ces chiffres, la crise actuelle est un puissant vecteur de stress.

 

  Pourtant, même si nous cherchons par tous les moyens à nous en débarrasser, le stress est parfois un très bon allié. Malgré tout, il reste capable d’annihiler toutes nos entreprises et mettre à mal la plupart de nos ressources. D’où la nécessité d’apprendre à le gérer. Pour mieux connaître le stress et les réactions de notre corps face à ce sentiment, voici un article spécialement dédié à ce sujet !

 

 

Le stress : Une réponse essentielle du corps.

 

 

    Vous vous en doutez peut-être, mais le mot stress est emprunté à nos voisins anglais et signifie « tensions mécaniques ». La racine latine, « stingere » correspond à l’action de « rendre rigide, serrer ». D'après Hans Selye considéré comme le père du concept « stress », cet état désigne « des tensions faibles ou fortes éprouvées depuis toujours et déclenchées par des évènements futurs désagréables ou agréables, […] des forces potentiellement destructrices ». En s'appuyant sur le principe d'homéostasie et ses expérimentations, il avança ainsi la toute première théorie sur le stress : Syndrome Générale d'Adaptation (SGA), en 1950. Comportant l'agent contraignant et les réactions physiologiques non spécifiques adaptatives du stress, il est régit par un système en 3 phases : la réaction d'alarme, la phase de résistance et le phase d'épuisement.

 

Contrairement aux idées reçues, le stress est vital, indispensable. De fait, arriver à le gérer peut être bénéfique : il nous stimule, motive d'avantage, permet de se surpasse… Mais attention à ne pas se laisser déborder ! Dans ce cas, il devient néfaste, nuisible pour notre équilibre et peut entrainer dans le pire des cas, la mort.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un réponse endocrine en cascade

 

  Ce que nous appelons stress est en fait une sensation que nous ressentons face à un stimulus qui nous perturbe. La réponse à cette situation est une production de différentes hormones qui entraîne le sentiment de stress. Le but étant de rétablir l'homéostasie interne.

On peut identifier quelques réactions spécifiques à chaque phase :

 

1 - Phase d'alarme

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Comment limiter le stress et le confiner à sa force productrice. 

 

  La connaissance de ces « phases » et processus n’a pas pour but de déstabiliser la personne mais plutôt d’aider chacun à prendre conscience de ce qu’il ressent, mieux appréhender le stress et comprendre comment s’en sortir.

 

  Plusieurs techniques et médecines douces existent également et peuvent aider à prendre de la distance avec ce phénomène : il s’agit des techniques de prévention.

 

La sophrologie

  Crée dans les années soixante par le neuropsychiatre colombien Alphonso Caycedo, la sophrologie est une technique de relaxation permettant entre autre, la prise de recul phase au stress. Basée sur la respiration, la relaxation et la visualisation mentale projective, ses exercices permettent aux individus de calmer leur activité interne et de se recentrer sur ce qui est important.Une des premières conséquences de la cascade endocrine du stress est l’accélération du rythme cardiaque et respiratoire. Leur régulation par le biais d’une respiration abdominale, thoracique ou claviculaire permet donc d’éviter une importante propagation du processus.Cela permet aussi de détendre tous les muscles et éviter une contraction stéréotypée de ceux-ci. Enfin par la visualisation anticipée des choses, chacun peut se préparer à ressentir ou vivre quelque chose qui, de prime abord, peut le faire stresser. Il ne s’agit pas de stresser avant l’heure, mais plutôt de relativiser envisager la situation dans un contexte non anxiogène et propice à la réflexion.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les automassages

  Ils permettent une bonne prévention face au stress. En effet, grâce à la stimulation de certaines zones, on peut se recentrer sur notre perception et nos sens.Le massage du front et des sourcils, du crâne, des oreilles, des yeux, du nez ou de la bouche par petites pressions et mouvement circulaires des doigts, réactive ces zones.

 

  En phase de résistance, elles perdent en grande partie de leur efficacité et les émotions prennent le dessus. Se concentrer sur ce que l’on fait nous permet non seulement de se fixer sur ce que l’on perçoit véritablement, mais également d’oublier ou du moins minimiser l’élément anxiogène. Complétés par un exercice basique de respiration, ces massages peuvent être efficace très rapidement et ne nécessitent pas forcément d’y passer très longtemps : 3-4 minutes peuvent suffire !

 

 

 Vous avez désormais toutes les clefs pour comprendre, analyser et œuvrez avec votre stress, pour que celui-ci ne pollue plus vos journées !

 

Claire Le Deuff 

Le stress : 

fini le tabou, on en viendra tous à bout !

bottom of page